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Astérix chez les Bretons est le 8ème album de bande dessinée des Aventures d'Astérix le Gaulois de René Goscinny pour le scénario et Albert Uderzo pour le dessin, publié en juillet 1966 aux Éditions Dargaud.

Intrigue de l'album[]

Jules César a envahi l'île de Bretagne. Toute la Bretagne ? Malheureusement pour lui : non ! Tout comme en Gaule, un petit village de Bretons dissidents, dirigé par le valeureux chef Zebigbos, résiste encore et toujours à l'envahisseur, mais pour combien de temps encore ? Les Bretons, conscients de leur situation précaire, décident d'envoyer Jolitorax, le cousin germain d'Astérix, afin de demander de l'aide aux Gaulois. Les Gaulois décident d'aider leurs amis bretons, en leur donnant un tonneau de potion magique. Et voici donc Astérix et Obélix partis accompagner Jolitorax et le tonneau de magique potion en Bretagne. Ils devront éviter les Romains lancés à la poursuite du tonneau de potion magique, dans un pays qui a parfois des coutumes (notamment culinaires) fort étranges...

Caractéristiques de l'album[]

Humour[]

Outre le mode humoristique habituel de Goscinny et Uderzo dans leurs albums (souvent basé sur les anachronismes), Astérix chez les Bretons présente des éléments spécifiques liés à la culture britannique. Bien que Goscinny soit arrivé en 1945 aux États-Unis sans connaître un mot d’anglais, ses différents séjours les années suivantes lui ont permis de maîtriser cette langue. Dans cet album, il parodie systématiquement les tournures de phrase usitées en anglais, en les traduisant mot-à-mot en français.

  • "S’il vous plaît" (planche 2, case 6) = Please, pour "Je vous en prie".
  • "Fin de semaine" (planche 2, case 7), le célèbre week-end internationalisé.
  • "Choquant !" (planche 2, case 8) = Shocking !
  • "Plutôt" (planche 3, case 2) = Rather.
  • "Et toute cette sorte de choses" (planche 3, case 7) = And all that sort of things = et caetera.
  • "Je dis" (planche 4, case 4) = I say, que les Bretons de l’album placent à tout bout de champ dans leurs phrases. Typique d’un Anglais de la haute société du début du XXe siècle – était utilisé pour souligner quelque chose.
  • "Un morceau de chance" (planche 4, case 5) = A bit of luck.
  • "Secouons-nous les mains" (planche 4, case 7) = Let’s shake hands.
  • "Je demande votre pardon" (planche 5, case 3) = I beg your pardon.
  • "Je ne voudrais pas être un ennui pour vous" (planche 6, case 6) = I don’t want to be any trouble for you.
  • "Un joyeux bon garçon" (planche 24, case 5) = A jolly good fellow.
  • "Nous devons." (planche 24, case 2) = We have to.
  • "Ma bonté !" (planche 25, case 2) = My goodness !.
  • "Gardez votre lèvre supérieure rigide" (planche 25, case 4) = Keep a stiff upper lip = garder son sang-froid.
  • "Il est devenu absolument noix" (planche 26, case 4) = He is going nuts = devenir fou, perdre les pédales (= to lose the pedals, si on joue le jeu de Goscinny).
  • "J’étais en dehors de mes esprits avec l’inquiétude" (planche 28, case 2) = I was out of my mind with worry = "j’étais inquiet".
  • "C’était grand de vous avoir ici" (planche 43, case 7) = It was grand to have you.
Source {{{Nom-Source}}}

Noms des personnages[]

Gaulois[]

Bretons[]

Romains[]

Autres[]

Jeux de mots[]

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Anachronismes[]

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Erreurs[]

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Commentaires et anecdotes[]

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Références culturelles[]

Traditions britanniques[]

  • À cinq heures de l’après-midi (le five o’clock), les Bretons boivent de l’eau chaude (planche 2, case 6) : il s’agit de la célèbre tradition du thé, lequel revient en planches 41, 43 et 44.
  • La marmalade chère aux Britanniques est une sorte de faux-ami et ne correspond pas tout à fait à la marmelade française : il s’agit quasi exclusivement de confiture d’oranges amères. Les Bretons (planche 2, case 6) la consomment sur des "rôties", traduction littérale du toast.
  • Les incessants brouillard (planche 3, case 8) et pluie (planche 10, case 7).
  • Cambridge et ses rameurs (planche 3, case 10) ; The Boat Race.
  • L’heure hâtive de fermeture des pubs qui a longtemps prévalu (planche 11, case 6).
  • La cervoise (tiède) (planche 11, case 6), ancêtre de la bière, indissociablement liée aux pubs, dont il est fait une bien plus grande consommation outre-Manche qu’en France.
  • Au restaurant (pub), le décurion joue aux fléchettes (planche 12, case 7).
  • Les chars roulent à gauche (planche 13, case 3).
  • Le gazon anglais (planche 14, case 1).
  • Les mesures anglo-saxonnes non décimales (planche 16, case 8) – très compliquées il faut bien le dire – font dire à Obélix : "Ils sont fous ces Bretons".
  • Le bus à impériale (planche 20, case 6).
  • Les parapluies (planche 20, case 7), liés au mauvais temps légendaire en Grande-Bretagne.
  • Le chapeau melon (planche 20, case 8).
  • La célèbre Tour de Londres (planche 25, case 8).
  • Les quartiers résidentiels où toutes les maisons se ressemblent (planche 28, case 9).
  • Le flegme britannique (planche 30).
  • Les Écossais radins (planche 31, case 4 : les Calédoniens).
  • Le rugby (planche 33).
  • L’humour britannique (planche 33, case 1).
Source {{{Nom-Source}}}

Syntaxe britannique[]

Goscinny joue sur les éléments de syntaxe qui diffèrent entre l’anglais et le français et les adapte tels quels dans le texte français :

  • Le question-tag typique de la grammaire anglo-saxonne, à savoir la tournure interrogative qui peut terminer une phrase, ce qui correspond au "n’est-ce pas ?" français.
  • "Je pense qu’il va être l’heure, n’est-il pas ?" (planche 2, case 4), alors que le français jouerait d’un "n’est-ce pas?"; soit It’s going to be about time, isn’t it ?
  • L’adjectif apposé avant le substantif en anglais (a good friend) : Jolitorax, le cousin germain d’Astérix, parle de la "magique potion" (planche 5, case 1), puis des "romaines armées" (planche 5, case 2), etc. Cette blague est la plus utilisée de l’album, identifiant même les Bretons.
  • Obélix remarque cette spécificité de langage et l’adapte immédiatement, à sa manière : "Je commençais à avoir un appétit gros" (planche 11, case 1).
  • Ceci dit – et c’est d’autant plus vrai que Goscinny précise bien que les Bretons parlent la même langue que les Gaulois (planche 2, case 2). Jolitorax et d’autres Bretons oublient de temps en temps cette inversion, par exemple "un cousin germain" et "une potion magique" (planche 3, case 4).
Source {{{Nom-Source}}}

Autres éléments culturels[]

  • "Mon tailleur est riche" (planche 5, case 9), célèbre répartie des manuels Assimil (My tailor is rich).
  • Il est souvent fait allusion au jugement continental quant aux qualités de la cuisine britannique. "En Bretagne, la nourriture est délicieuse" (planche 7, case 3) ; ou à la célèbre sauce à la menthe (planche 15, case 4).
  • Le tunnel sous la Manche (planche 10, case 8).
  • Les Beatles (planche 15, case 10).
Source {{{Nom-Source}}}

Critiques de l'œuvre[]

D'après le site Otakia[]

Left pointing double angle quotation mark sh3 Cette aventure, pleine de rebondissements, joue sur un nouveau registre de jeux de mots. Cette fois, l’auteur traduit mot à mot des expressions anglaises. Pour ceux qui ont quelques bases en anglais c’est un régal à lire. Mais il ne s’agit pas là des seules touches amusantes, le caractère simple, direct et franc d’Obélix fait de lui un élément perturbateur et divertissant de premier ordre. Son personnage s’étoffe d’avantage (au niveau de la personnalité) et le cela le rend de plus en plus attachant. Il n’est définitivement plus le faire valoir d’Astérix et devient son égal en terme d’importance et de charisme.
Le résultat est très plaisant à lire, l’histoire est rythmée, riche en retournement de situations et avec un humour parfois très british, qui contraste avec les autres tomes. C’est justement ce dernier point qui rend cet album incontournable. Right pointing double angle quotation mark sh3
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